Le football : un sport de garçons ?

Le football ne se résume pas à une course effrénée derrière un ballon. On aime trop ce sport pour croire ça. C’est d’ailleurs parce qu’on pense que c’est un beau sport qu’on a envie qu’il se démocratise. Et soit plus accessible aux filles. 

Le football, c’est du physique, parce qu’il faut de l’endurance pour tenir 2 mi-temps de 45 minutes, parfois plus. C’est aussi de la technique et une bonne dose de tactique. Et c’est surtout une belle cohésion d’équipe. Celle qui mène souvent à la victoire. 

Bonne nouvelle : les filles ont toutes ces qualités. Et ça nous semble suffisant pour avancer que, oui, le football, c’est aussi pour elles. 

En Europe, le football féminin s’installe. Et prend de l’ampleur progressivement. Dans certains pays, savoir si c’est un sport masculin ou féminin n’a jamais été une vraie question. Et les footballeuses ont toujours tenu un rôle essentiel sur le devant de la scène. 

Bien sûr, vous comprenez de quelle équipe je parle. L’équipe nationale des femmes des États-Unis, menée par la capitaine Megan Rapinoe, a d’ailleurs remporté la dernière Coupe du monde féminine. Et celle de 2015. Aux USA, le football est définitivement un sport de femmes. Et les footballeurs ne brillent pas vraiment sur la scène internationale. 

Tout est donc une question de point de vue. Le nôtre est simple : le football n’est ni un sport de garçons, ni un sport de filles. C’est avant tout un sport d’équipe. Et c’est avant tout une histoire de passion ;-)

Au football, les filles gagnent du terrain. Sur la pelouse et dans l’espace médiatique. Parce qu’on parle de plus en plus d’elles. Et parce que leur talent commence à être reconnu. Et récompensé. En 2018, le magazine France Football a créé une catégorie féminine du Ballon d’Or. Reconnu en Europe, ce prix récompense le meilleur joueur, et maintenant la meilleure joueuse, des championnats européens. 

En 2018, c’est Ada Hegerberg, la Norvégienne évoluant à l’Olympique Lyonnais qui a reçu le premier Ballon d’Or féminin. Et en a profité pour rappeler aux générations de petites filles de croire en elles : “I would like to end this speech with some words to young girls all over the world, please believe in yourself”. 

Ada Hegerberg inspire les nouvelles générations. Et elle n’est pas la seule. Nombreuses sont les footballeuses qui s’engagent pour défendre le football féminin et rappeler aux futures générations de filles qu’elles ont leur place dans les stades, et pas seulement dans les tribunes. Autant que les garçons.