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Cyclocross versus gravel

Le cyclisme off-road a le vent en poupe.

Le cyclisme off-road a le vent en poupe. Tout le monde connaît le VTT mais que faire lorsque le chemin est un peu moins accidenté et que vous voulez quand même prendre de la vitesse ?

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Grâce à l’édition annuelle des héroïques « Strade Bianche », disputées au printemps et suivies des fameux « plugstreets » de Gand-Wevelgem, puis de la course cycliste « À travers le Hageland », le cyclisme off-road se trouve toujours plus sous les feux des projecteurs, notamment télévisés. Mais quel vélo enfourcher si on veut « mordre la poussière » ? Car (on est bien d’accord) le vélo de course ne fera pas l’affaire. Vous avez deux options : le vélo de cyclo-cross ou le fameux gravelbike, qui gagne du terrain. Quelles sont donc les différences entre ces deux bicycles ?

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Géométrie

À première vue, les deux modèles semblent quasi identiques. Mais à y regarder de plus près, les différences sautent aux yeux. Ainsi, le cyclocross privilégie la vitesse plutôt que le confort, celui-ci étant plutôt l’apanage du gravelbike. Vous vous tiendrez aussi plus droit sur le gravelbike. Grosso modo, on peut dire que le vélo de cyclo-cross est plus proche du vélo de course et que le gravelbike s’apparente davantage au VTT.

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Poids

Conçu pour convenir aux déplacements domicile-travail, voire aux randonnées à vélo, le gravelbike supporte plus de poids. Or, cela influence aussi son propre poids : le gravelbike est plus lourd qu’un cyclo-cross dont le cadre est considé rablement allégé. Ce dernier ne supporte donc que le poids du cycliste, pas question de charger le vélo pour vos sorties.

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Pneus

Plus un pneu est large, plus il offre d’adhérence et, par conséquent, de confort. Un vélo de cyclo-cross doit toutefois répondre à des règles officielles, imposant (en théorie) une largeur de pneus maximale de 33 mm. Pourquoi ? Parce que, sinon, il n’y aurait pas assez d’espace pour évacuer la boue. Les gravelbikes offrent, quant à eux, une ouverture d’au moins 40 mm, ce qui permet de monter des pneus plus larges.

Nos testeurs

Yann gobert

« Le 13 avril, de nombreux cyclistes ont roulé Paris-Roubaix. Mais centaines d’autres ont, comme moi, opté pour le Malteni Bootleggers. Une course Ultra CX de 250 kilomètres. J’aime garder une cadence de pédalage élevée. S’il y avait eu plus de dénivelé, j’aurais choisi une autre cassette. Je me suis rendu compte que ce vélo a été fait pour les efforts de longue durée, les parcours d’endurance. Il est très polyvalent et s’adapte à tout type de terrain. Je sentais que je roulais sur un vélo qui avait été conçu sans laisser le moindre détail au hasard. Conçu par des cyclistes, pour des cyclistes, en somme ! »

Rémi lequint

« J’ai parcouru 1 250 kilomètres en Italie, en traversant notamment Naples, Rome, Sienne, Florence et Vérone. J’ai fait plus de 22 000 mètres de dénivelé, et tout cela sur le gravelbike RC520. Mon voyage s’est plutôt bien passé. Le vélo est confortable, un vrai plaisir à piloter. Nous avons emprunté un parcours vallonné et boisé. En descente, j’ai été agréablement surpris du répondant et de la puissance des freins semihydrauliques. Le vélo a un caractère ludique, même quand il est (lourdement) chargé. Tout compte fait, c’était une aventure très réussie ! »

Louise roussel

« J’ai décidé de participer au Tuscany Trail avec mon frère Baptiste. Je roulais sur un RC520. Je faisais partie des 750 participants qui devaient vaincre les 540 kilomètres et les 9 000 mètres de dénivelé positif. Tout au long de la course, mon vélo m’a beaucoup impressionnée. Certains tronçons du circuit étaient vraiment destinés aux VTT, mais le gravelbike « pardonnait » mes erreurs de pilotage. Sa polyvalence est son plus grand atout : facile à manier sur les terrains techniques et efficace sur les pavés. J’ai monté des pneus de 42 mm de large, ce qui permet d’affronter tout type de terrain ! »