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Faire du sport ensemble crée des liens !

On vous dit tout !

Relever un défi sportif particulier avec votre fils ou votre fille adulte, c’est vraiment quelque chose. Cela permet de repousser vos limites physiques et mentales en équipe, de vivre des moments parfois difficiles mais aussi et surtout de célébrer des victoires ensemble. Cela crée un lien très spécial. Il est plus que probable que vous découvriez mutuellement des valeurs qui, sans cela, seraient restées cachées. La fierté que vous ressentiez déjà en tant que parent grandit. Et si, en plus, vous pouvez également profiter de la nature, c’est génial ! Personne ne vous enlèvera ces moments. Ces duos ont relevé le défi et se souviennent, heureux et reconnaissants.

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Chanel (19) et son papa marc (60)

Marc: Notre fille adore les animaux et les défis extrêmes. Combiner ces deux passions nous a permis de vivre ensemble une aventure inhabituelle et une expérience intense. Je rêvais d’escalader le Kilimandjaro depuis mon plus jeune âge. Je suis très heureux que nous y soyons parvenus.

Chanel: Tout comme mes soeurs, j’ai reçu un voyage père-fille en cadeau pour mes dix-huit ans. Voir les gorilles dans leur habitat naturel était l’un de mes grands souhaits. Réaliser le rêve d’enfance de mon père a également été une belle aventure.

Marc: Nous sommes donc tout d’abord partis pour la jungle tropicale, presque impénétrable, en Ouganda et avons poursuivi vers la montagne mythique en Tanzanie. Évoluer parmi les gorilles a été un moment magique. Ils sont si grands et expressifs. Nous avons surtout été impressionnés par les « dos argentés ». L’ascension du Kilimandjaro a été un défi physique en raison de l’altitude, des six longues journées de marche et des nuits froides. Camper à l’africaine en altitude est une expérience unique. Nous étions un groupe de trois alpinistes et douze guides. Un alpiniste n’est pas parvenu au sommet à cause du mal des montagnes. Chanel et moi-même n’avons rien lâché. L’ascension nocturne depuis le camp de base à 4 600 mètres jusqu’au sommet à 5 900 mètres a été très éprouvante à cause du froid glacial, du vent violent et du manque d’oxygène.

Chanel: Même si vous êtes bien préparé, il y a toujours une part d’improvisation. Vous avez besoin de guides très fiables. Grâce à eux, après seize kilomètres de pistage, nous nous sommes retrouvés nez à nez avec les gorilles. Inoubliable. Même lorsque notre compagnon de route a dû être évacué du flanc du Kilimandjaro, nos guides sont intervenus rapidement et efficacement. Ils ont aussi agi rapidement pour éviter que je ne me gèle les doigts, et l’un des guides de montagne m’a soutenue, pas après pas, lorsque les choses se sont corsées. Nous avons marché, marché et marché... Atteindre le sommet a été une véritable victoire. Je ne l’oublierai jamais.

Marc: Nous avons repoussé nos limites ensemble, avec beaucoup de solidarité, de confiance et d’admiration. Nous avons appris à nous apprécier et à nous soutenir encore plus dans les circonstances les plus difficiles. À dix-huit ans, Chanel est déjà très forte et a inspiré le respect chez tous les porteurs et les guides. Elle est désormais la soeur de ces Tanzaniens. Je n’oublierai jamais son sourire jusqu’aux oreilles devant les gorilles et au sommet du Kilimandjaro. Ce voyage m’a donné un sentiment intense de fierté et d’unité.

Chanel: Je crois davantage en moi maintenant et j’ai découvert que l’on peut vraiment faire beaucoup de choses si l’on croit en soi et si l’on persévère. J’ai aussi appris qu’il faut garder son sang-froid. Marcher plus lentement, par exemple, même si vous pouvez avancer plus vite.

Marc: Ce voyage père-fille est génial. Je suis prêt pour de nouvelles aventures, traverser la Mongolie à vélo par exemple.

 

LEURS CONSEILS: Optez pour l’inattendu, une expérience unique, et profitez l’un de l’autre et de chaque seconde. Préparez-vous comme il se doit, car il s’agit d’une grande aventure dans laquelle on ne se lance pas sans préparatif. Nous avons fait appel à Hobo qui a tout réglé jusque dans les moindres détails. Des chaussures de randonnée ainsi que des vêtements adéquats sont indispensables.

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Lore (25) et sa maman mia (57)

Lore: J’ai pris la décision en début d’année d’accompagner maman. Elle est bien entraînée. Elle court au minimum deux fois par semaine avec ses amies dans la Zoniën Athletics Team. Je cours parfois avec ma soeur Lien et ma cousine Tessa, mais pas plus d’une fois par semaine. Au début, maman doutait que je tienne le coup.

Mia: J’ai dit OK, allons-y. Mais tu dois vraiment bien te préparer. T’entraîner suffisamment et t’affilier au club.

Lore: Et c’est ce qui s’est passé, le premier jour de la vente des billets pour les 20 km, je les achete tout de suite.

Mia: Nous nous sommes entraînées trois fois par semaine. Dans la forêt de Soignes, dès qu’il faisait suffisamment clair en soirée. Auparavant, c’était un entraînement mixte sur piste, dans la rue et dans la forêt de Soignes. Deux semaines avant la course, nous avons couru 16 à 17 kilomètres. La dernière semaine, nous nous sommes limitées à de courtes distances, en douceur. Nous nous sommes reposées autant que possible, avons bu plus d’eau et sommes allées nous coucher de bonne heure.

Lore: Il est toujours agréable de courir dans la forêt de Soignes. C’est paisible. Mais tout n’a pas toujours été rose. Heureusement, maman m’a soutenue avec des conseils utiles et des astuces pratiques. Également pour la course.

Mia: Je savais parfaitement où se situaient les difficultés. Nous avons couru les dix premiers kilomètres calmement. Il ne faut pas tout donner dès le début pour garder de l’énergie pour la deuxième moitié.

Lore: J’ai apprécié courir dans la ville. Il y avait tellement de monde. C’était plaisant de courir avec autant de personnes. Courir les 20 km à deux fut un moment particulier, car il y avait malgré tout des secteurs difficiles. La dernière partie sur l’avenue de Tervuren est une horreur pour les mollets. Il faut diminuer l’allure, tirer sur les bras et se concentrer pour atteindre le sommet.

Mia: Il est agréable d’être encouragé par le public. Certainement quand on y voit des visages familiers : mes beaux-parents, mon autre fille Lien et ma soeur avec sa fille Tessa... Cela fait toujours plaisir.

Lore: Surtout quand elles distribuent de délicieux morceaux d’orange. Cela m’a boosté instantanément.

Mia: La préparation a été amusante. Parfois, nous sommes allées courir à deux. Cela nous a permis de discuter.

Lore: Le jour venu, vous vous réveillez avec un peu de stress positif. Tu sais que tu peux le faire, mais tu ne sais pas à quel point tu vas souffrir. Mais j’attendais ce moment avec impatience depuis si longtemps que je ne tenais plus en place. Et puis passer ensemble sous les Arcades du Cinquantenaire a été une véritable victoire pour nous. Cela m’a également donné beaucoup de satisfaction de voir que lorsqu’on persévère et qu’on s’entraîne, on peut vraiment y arriver.

Mia: Je suis très fière que Lore y soit arrivée. Et le fait d’être ensemble, l’expérience partagée est un grand plus, outre les bienfaits pour la santé.

Lore: J’ai désormais gardé le rythme. Maman et moi nous voyons trois fois par semaine. Et je donne volontiers le virus de la course à ma soeur, à ma nièce et à mes amis.

Mia: J’aimerais vraiment courir à nouveau les 20 km avec Lien. Tessa est également la bienvenue. J’en profite donc pour leur faire un appel du pied.

Lore: Désormais, je rêve d’un marathon. Ce serait un magnifique défi pour nous. Mais je veux alors courir un marathon mythique, peut-être celui de New York.

 

LEURS CONSEILS: La motivation doit être présente chez les deux personnes. Trouvez une passion commune et définissez un objectif concret que vous souhaitez atteindre ensemble.

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Nicolas (39) et son papa philippe (61)

Philippe: Savourer des vacances sportives ensemble est une bonne habitude dans notre famille. Celles de 2015 ont été les plus mémorables, car Nicolas et moi avons participé à la Marmotte.

Nicolas: Avec maman, ma femme et nos enfants comme premiers supporters. Nous nous remémorons régulièrement ces magnifiques souvenirs.

Philippe: Les trois dernières fois ont été très spéciales parce que Nicolas et moi avons vraiment commencé l’aventure en duo.

Nicolas: Et parce que cela durait toujours une semaine entière : la Route des Grandes Alpes en 2016 et 2019, et l’Étoile du Ventoux en 2017.

Philippe: Pour ces épreuves étalées sur une semaine, nous avons fait appel à l’organisation ‘Parcourir et Découvrir’ de Philippe Delachenal. Rouler intensément des jours durant et partager une chambre a donné une dimension supplémentaire à notre relation père-fils.

Nicolas: Vous vivez pleinement le défi et tout ce qui l’entoure ensemble. Vous apprenez à mieux vous connaître, dans les moments glorieux comme dans les moments difficiles.

Philippe: Vous vous encouragez mutuellement. J’étais si fier de nous deux, là, dans ces montagnes mythiques. Et j’ai découvert des aspects de mon fils que je ne connaissais pas. J’en suis très reconnaissant.

Nicolas: Et je suis heureux que mon père ait relevé le défi.

Philippe: J’adore le vélo, mais ce fut une tout autre paire de manches.... J’ai douté, mais ma femme m’a convaincu de tenter l’aventure. Toutefois, je soupçonne que Nicolas y était également pour quelque chose.

Nicolas: Tu crois ? J’aime en effet les grands défis sportifs. J’ai été judoka longtemps. En 2008, je me suis tourné vers des sports d’endurance.

Nicolas: Avec le beau temps, nous avons profité pleinement de la nature.

Philippe: Les paysages et les panoramas étaient fantastiques. Le soir, nous discutions non seulement des difficultés des différentes étapes, mais aussi de la beauté du Beaufortain, du Mont-Blanc et des délicieux arômes lors de la descente vers Menton au bord de la Méditerranée. Nos expériences ont créé une sorte de fraternité entre nous.

Nicolas: Nous étions totalement dans l’instant présent. Nous vivions ensemble, au jour le jour. Ce fut une expérience particulière. Dans le même temps, nous avons fait des rencontres passionnantes avec d’autres sportifs, car nous avons roulé en groupe. Une autre plus-value de nos aventures.

Philippe: À l’exception de nos bagages, tous les détails pratiques ont été réglés pour nous. Cela nous a donné beaucoup de liberté. Il nous suffisait d’étudier minutieusement les étapes avant le départ. Nous en avons apprécié chaque seconde. Le fait que tout se soit bien déroulé nous a donné à tous les deux une grande bouffée de confiance en soi.

Nicolas: C’est une mine de souvenirs inoubliables. Nous en voulons encore plus. Peut-être les Pyrénées en sens inverse ou un tour à travers les Alpes.

 

LEURS CONSEILS: Philippe conseille à toute personne qui se lance dans une aventure avec un enfant adulte d’oublier que vous êtes le parent. Profitez du moment ensemble, comme des personnes normales, et découvrez comment fonctionne la ‘grande version’ de votre enfant. Pour Nicolas, il est important de ne pas voir que la performance et de créer un équilibre entre l’effort et la détente. Pas de pression, si ça ne fonctionne pas, on arrête, tout simplement.