Les signes qui montrent que vous devez faire une pause en course à pied

Les signes qui montrent que vous devez faire une pause en course à pied

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Courir un peu, beaucoup, passionnément… vous aide à vous sentir mieux, à progresser, c’est indéniable. Mais une fois motivé, il est parfois difficile d’identifier ou d’accepter que le moment est peut-être venu de prendre un peu repos. Pour mieux revenir !

Faites une pause !

Avec l’explosion de la pratique du running, une horde de coureurs majoritairement novices en la matière découvre que la course à pied est un plaisir addictif. Mais ils vont vite apprendre que progresser, c’est aussi se reposer ! Vous en faites partie ?

Le plaisir que vous prenez à pratiquer la course à pied peut ainsi vous jouer des tours : une fois habitué à sortir régulièrement, vous pouvez devenir un peu trop dépendant de votre passion et avoir du mal à écouter ce que votre corps vous exprime. Sans aller jusqu’à parler de « bigorexie » (dépendance à une pratique excessive d’un ou plusieurs sports), cette envie de courir à tout prix implique tôt ou tard une lassitude physique ou mentale, parfois difficile à accepter. La clé de la progression et du bien-être sans modération ? Savoir écouter son organisme !

Quelles sont les causes de cette fatigue soudaine ?

Le surentraînement demeure le principal facteur de périodes de fatigue et ses raisons sont multiples. La hausse trop rapide du volume d’entraînements est une cause de lassitude physique particulièrement répandue, cas fréquent pour les néophytes qui se prennent très, voire trop, vite au jeu du running et ne laissent pas leur organisme s’adapter à ce changement soudain. Mais aussi des temps de récupération insuffisants, une charge d’entraînements intenses trop importante,  un enchaînement trop rapproché de compétitions sont autant de causes pouvant déclencher une période où votre organisme est surentraîné.

Bien que prédominantes dans le cas d’un coureur, les raisons sportives ne sont pas forcément les seules responsables de cette accumulation de fatigue. Une modification du contexte environnemental qu’il soit sociologique, climatique ou alimentaire peut aussi bien provoquer une fatigue psychologique et physique chez le sportif.

Quels sont les signes de fatigue que votre corps vous envoie ?

Durant la pratique de la course à pied, vous avez l’impression de stagner voire de régresser, le contrecoup physique est plus douloureux, de petites douleurs articulaires ou musculaires se répètent après l’effort, les sorties s’enchaînent plus difficilement, les rythmes qui vous sont habituellement confortables sont compliqués… De manière générale, vous prenez moins de plaisir à pratiquer et vous êtes moins motivés pour chausser vos chaussures de running. Au quotidien, vous dormez moins bien, vous vous sentez moins dynamique, vous mangez moins, votre humeur est en dents de scie…

Il est certainement temps de mettre la course à pied entre parenthèses quelques semaines lors de la fameuse coupure annuelle ! Même si vous l’aviez planifiée à un autre moment dans votre saison, n’hésitez pas à déplacer cette coupure dans votre calendrier quand la fatigue se fait trop ressentir pour limiter les risques de blessure et repartir du bon pied…

Fatigue soudaine en course à pied

Repos total ou actif ?

Lors de vos premières années de coureur, donnez-vous le temps de découvrir comment votre organisme réagit à cette pratique et imposez-vous une ou deux périodes de repos dans l’année. A l’image des pratiquants de sports collectifs, une saison doit marquer une pause pour récupérer mais aussi recréer l’envie et la motivation par ce sentiment de manque !

Accordez-vous deux semaines, trois si nécessaire, sans courir et profitez de vos heures gagnées dans ce laps de temps pour prendre soin de vous. Massages, saunas, yoga et autres moyens de relaxation ou sports doux permettront de régénérer votre corps et votre esprit en douceur. Déculpabilisez, votre corps vous en remerciera !

Pour les plus hyperactifs d’entre vous, si l’absence totale de sport dans cette période est impossible à tenir, vous pouvez opter pour le paradoxal « repos actif ». Promenades en famille à pied, à vélo ou encore natation sont par exemple des activités qui vous permettront de ne pas tourner en rond, à condition de ne les pratiquer qu’en mode détente ! Sans impacts violents sur les articulations et le rythme cardio-respiratoire, votre organisme sera quand même en phase de régénération.

Reprenez en douceur

Une fois reposé, il vous faudra gérer la reprise en freinant vos ardeurs. Les deux premières semaines  seront l’occasion de réveiller votre corps sans trop en faire : sorties vélo ou marche rapide ponctuée d’un peu de gainage la première semaine. Puis attaquez la deuxième en incluant des footings à allure confortable, sans excéder les 45 minutes.

Vous pourrez ensuite reprendre les séances variées et notamment le fractionné dans le cadre d’un programme d’entraînement spécifique à votre nouvel objectif !

La gestion de la fatigue au cours d’une saison sportive est tout aussi importante que la qualité de vos séances d’entraînement. Prévoir une ou deux coupures dans l’année va permettre de récupérer physiquement tout en préservant une certaine fraîcheur mentale indispensable pour continuer à apprécier la pratique de votre sport !