Courir le matin

Du mouvement dès le saut du lit  

Les effets d'une activité sportive pratiquée dès le matin se prolongent tout au long de la journée.

En vous mettant en mouvement dès le saut du lit, vous secréterez beaucoup d'endorphines, des hormones qui permettent de lutter contre le stress et qui mettent de bonne humeur. Sans oublier que vous dormirez mieux la nuit et que vous vous réveillerez plus en forme. Et la boucle est bouclée. Pas encore convaincu·e ? Lisez le témoignage de ces deux lève-tôt.

Fiala, vendeuse Decathlon

« Voir le soleil se lever est un moment magique, un cadeau. »

« Je fais du sport trois matins par semaine, parce que je n'ai pas le temps le midi et le soir. Je cours et je fais du vélo. En hiver, je troque mon deux-roues contre le vélo d'appartement. Je finis parfois par une séance d'exercices de renforcement musculaire. Le week-end, je vais au fitness et, de temps en temps, à la piscine. Je m'entraîne seule, mais il m'arrive parfois de courir avec des collègues, avant le début de notre journée de travail. Ou nous commençons par renforcer nos muscles à la salle de sport du bureau.

J'ai intégré ces habitudes depuis plus de quatre mois maintenant, parce que j'avais plus envie de faire du sport le soir. Et je ne me sentais pas bien. Maintenant, j'arrive au travail en bien meilleure forme. Comme j'ai plus d'énergie, je suis aussi plus proactive. Et je dors plus profondément.

Pendant la semaine, je me réveille entre 5 h 30 et 7 heures, selon mon emploi du temps. Le samedi et le dimanche, je dors un peu plus longtemps, jusqu'à 9 heures. La veille, je m'occupe des préparatifs pratiques – notamment préparer ma tenue de sport et la tenue que je vais porter pour travailler. Cela me permet de gagner pas mal de temps le matin et m'évite de me presser, ce que je déteste…

 

Je suis un jeûne intermittent, je ne prends donc jamais de petit-déjeuner et je bois uniquement de l'eau avec un peu de jus de citron pressé. Si je pédale sur mon vélo d'appartement, je mets de la musique, et ça me donne la pêche. Ensuite, je cours une demi-heure ou une heure entière, selon mon programme d'entraînement. Voir le soleil se lever est un moment magique, un cadeau. De retour à la maison, je prends une douche et je me prépare un bon thé que je bois tranquillement dans le train, en allant au travail.

 

Sans le sport, je suis malheureuse. C'est mon addiction saine. J'en ai besoin, sinon mon corps proteste. À cela s'ajoute le fait que j'ai trois beaux objectifs sportifs cette année : le Sofico Gent Marathon, l'Antwerp Night Marathon et un demi-triathlon. Il faut donc tenir le coup si je veux remplir mes missions.

 

Je voudrais préciser qu'il ne faut pas avoir peur de se lever tôt. Au début, c'est difficile, je l'avoue, mais ce petit effort n'est rien en comparaison de ce qu'on y gagne. C'est une habitude à prendre. Essayez un peu et vous comprendrez ce que je veux dire. Si vous trouvez ça trop difficile, cherchez d'autres personnes qui sont elles aussi prêtes à s'y mettre et motivez-vous les uns les autres. Bonne chance ! »

 

Fiala, vendeuse au rayon vélo de Decathlon Evere 

yannick antoine : triathlon

« J'arrive en forme à mon travail, au lieu d'être stressé par les embouteillages, et je contribue à la protection du climat. » 

« Je pratique le triathlon longue distance. Avec deux enfants et un travail à temps plein à Luxembourg-Ville, m'entraîner le matin est la solution que j'ai trouvée pour garder un peu de temps pour une vie sociale. Je me lève entre 6 et 7 heures. Il est important de dormir suffisamment pour récupérer. Il ne faut pas trop rogner sur les heures de sommeil, sinon on ne tient pas. Pour moi, impossible de mettre le réveil à 4 heures…

 

De mars à octobre, je me concentre entièrement sur le triathlon. Pendant une semaine moyenne, je nage un jour de 7 à 8, puis je prends la voiture pour me rendre au travail et je reviens avec le vélo. Le lendemain, je pars avec le vélo et je rentre à la maison en voiture. Si je fais cela deux fois par semaine, c'est super. Je parcours les 45 kilomètres en une heure et demie. J'arrive en forme à mon travail, au lieu d'être stressé par les embouteillages, et je contribue à la protection du climat. En 2019, ça m'a évité de rouler près de 5 000 kilomètres en voiture… Et dépasser allègrement les voitures embouteillées procure une sensation délicieuse. 

Parfois le samedi ou le dimanche, je pars tôt pour une longue sortie à vélo entre amis. À côté de ça, mon entraînement implique également de nager et de courir et, en complément, je fais un peu de cross training.

En hiver, je ralentis la cadence. Le matin, je m'entraîne trois quarts d'heure à une heure sur le tapis de course, le vélo d'appartement ou je fais des exercices de renforcement musculaire. Je n'ai ainsi pas à tenir compte de la pluie ou de la neige. 

 

J'aime les défis sportifs à long terme, mais aussi à court ou à moyen terme. Je me motive et chaque séance d'entraînement est un petit jalon dans un grand ensemble. J'évite d'avoir un programme fixe, j'alterne les disciplines et les moments. La variété aide, tout comme les pauses sur l'année.

Une bonne préparation est essentielle : mon sac de piscine est prêt dès la veille au soir, mon vélo et une tenue adaptée à la météo sont toujours dans le coffre de la voiture… »   

 

Yannick Antoine, manager de la sécurité de l'information dans le secteur financier.