Nos astuces pour nager sans désagréments

Nos astuces pour nager sans désagréments

Yeux rouges, eau dans le nez et bouchons d’oreille : la natation détend ? Découvrez nos astuces pour nager sans désagréments...

Quoi de mieux que la natation pour vous sentir bien ? La sensation de légèreté, l’air chaud et humide, le travail apaisant des mouvements dans l’eau, la peau qui tire, les yeux rouges, l’eau dans le nez…

 

Si la natation est souvent synonyme de détente et de bien-être, elle peut aussi être la source de quelques désagréments et mauvaises surprises. Alors, pour profiter de vos entraînements aquatiques sans contrainte, je vous livre nos astuces et les pièges à éviter durant votre séance.

Nos astuces pour nager sans désagréments

Le pédiluve, une étape obligatoire ?

C’est parti pour une séance de natation, avec pour but de vous faire plaisir et de vous détendre ! Une fois les vestiaires et les douches franchis sans encombre si vous avez préparé correctement votre sac de sport, la première épreuve physique et psychologique de la session de natation se profile : le pédiluve.   Derrière ce nom se cache un dispositif tout aussi étrange : un bac de quelques centimètres de profondeur, rempli d’eau froide et qui semble tester une dernière fois votre volonté de faire du sport avant d'accéder aux lignes d’eau.   Alors à quoi sert-il, pourquoi un tel nom et devez-vous vraiment y tremper les orteils ? Je vous avoue tout :   Le pédiluve tient son nom du latin médiéval et signifie “bain de pied”. Voilà déjà 2 questions réglées d’un coup. Son rôle est donc de nettoyer vos pieds quand vous entrez et sortez des bassins et surtout de les désinfecter pour éviter la transmission de champignons, de virus ou de bactéries (miam). Pour cela, cet habile instrument de torture est alimenté en eau courante désinfectante (et froide donc) et doit mesurer au moins 2 m 20 de long, ce qui correspond à 3 pas, afin de vous obliger à y tremper les 2 pieds… Habile !   Vous avez donc aussi une réponse à la troisième question : le pédiluve permet d’améliorer l’hygiène globale de la piscine et d’éviter les problèmes cutanés aux pieds. Et puisque certaines personnes essaient toujours de ne pas tremper les pieds dans le pédiluve, faites-le au moins pour vous et désinfectez vos pieds avant et après votre séance !

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Dans l'eau jusqu'aux oreilles ou de l'eau dans les oreilles ?

Une fois le premier obstacle franchi, vous pouvez choisir votre ligne d’eau et - si elle n’est pas trop remplie - commencer votre séance en beauté avec un plongeon. C’est parti pour votre première coulée : vous pouvez enfin retrouver les joies des bassins et la sensation de glisse de l’eau sur votre peau… et dans les oreilles.   Pendant ou après la séance, les douleurs aux oreilles et les fameux “bouchons d’oreille” font partie des gênes fréquentes en natation. Si dans tous les cas elles ne changent pas la teneur de votre séance vu que vous n’entendez de toute façon pas grand chose la tête sous l’eau, je vous donne tout de même quelques conseils par ordre chronologique pour profiter de votre ligne d’eau sans désagréments :   - Premièrement, évitez de vous laver les oreilles la veille ou le jour de votre séance de natation ! On est d’accord, c’est un conseil très surprenant. Mais les oreilles produisent naturellement une cire, le cérumen, qui protège votre conduit auditif.   - Deuxièmement, pendant votre séance vous avez le choix. Évidemment, vous pouvez nager avec la tête constamment hors de l’eau, mais on ne peut pas vous garantir que les sensations seront bien meilleures. Sinon, vous pouvez opter pour des bouchons d’oreilles en silicone, imperméables et malléables ou pour un bandeau protège-oreilles, que vous passez autour de votre tête.   - Enfin une fois sortie du bassin, n’hésitez pas à incliner votre tête sur le côté et à la secouer pour évacuer l’eau et pensez à bien vous sécher les oreilles avec une serviette.   Et puisque l’on parlait plus haut de lignes d’eau plus ou moins remplies, découvrez nos conseils pour cohabiter pacifiquement dans les bassins.

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Expirez, inspirez, avalez

Vos pieds et vos oreilles à l’abri des mauvaises surprises, vous pouvez donc vous lancer sereinement dans quelques séries en dos crawlé pour vous échauffer en douceur. Et au bout de la première longueur, c’est l’occasion de travailler votre culbute, histoire de bien faire les choses… et de vous retrouver avec de l’eau dans le nez.   Grand classique parmi les sensations inattendues de la natation, le fait “d’avaler” de l’eau par le nez est heureusement beaucoup plus désagréable que dangereux. Néanmoins, goûter jusque dans les sinus la teneur en chlore de votre piscine préférée a de quoi désorganiser votre gestuelle. Alors pour éviter les déconcentrations nasales, voici quelques conseils :   Commençons par la méthode la plus efficace mais peut-être la moins pratique : le pince-nez. Si l’étanchéité de vos narines est assurée, le pince-nez a en revanche l’inconvénient de vous empêcher aussi d’expirer par le nez (logique), ce qui peut grandement limiter la qualité de votre respiration en natation.   La deuxième option justement, consiste à expulser suffisamment d’air par le nez, notamment durant les coulées, afin d’empêcher l’eau de s’immiscer dans vos narines.   Enfin, la position de votre menton, proche de votre poitrine, pendant les coulées offre aussi un angle moins propice aux inondations nasales.

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Hydratez-vous, mais pas dans l'eau

Comme je vous le disais juste au-dessus, la respiration en natation se fait un peu à l’inverse de la course à pied : on inspire par la bouche et on expire par la bouche et le nez. Et si souffler par le nez et la bouche est une méthode des plus fiables pour ne pas finir avec la moitié du bassin dans chaque narine, inspirer par la bouche demande en revanche un petit travail de synchronisation avant d’être efficace.   Si inspirer par la bouche est une évidence en natation, cette technique demande tout de même un minimum de coordination afin d’éviter de boire la tasse et de désorganiser tout le reste de votre gestuelle.   La bonne nouvelle, c’est que l’eau de la piscine est chlorée (chose dont vous avez pu vous rendre compte en buvant la tasse) et qu’il n’y a donc pas de risques majeurs à l’avaler, volontairement ou non. Mais puisque ce n’est pas pour autant une raison de le faire, voyons comment éviter de boire la tasse :   Comme pour le nez, le fait d’expirer par la bouche vous empêche d’avaler de l’eau lorsque vous avez la tête sous la surface. Mais c’est souvent au moment de reprendre votre respiration que vous risquez de boire la tasse.   Les techniques de respiration représentent un aspect important de la coordination de votre gestuelle en natation et se perfectionnent au fil du temps. Alors pour commencer, si avaler de l’eau n’est vraiment pas votre tasse de thé, prenez soin d’attendre d’avoir la tête complètement hors de l’eau pour inspirer.

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Un entraînement plus fort que le chlore ?

Libre de toute gêne et mauvaise surprise, vous pouvez vous concentrer sur une séance de natation efficace, revigorante et… irritante.   En effet, il y a de grandes chances que vous ressortiez de la piscine avec des endorphines plein le cerveau et des rougeurs plein les yeux. La bonne nouvelle, c’est que vous avez une preuve incontestable de votre activité physique et sportive. La mauvaise nouvelle, c’est que tout le monde est persuadé que vous avez fait une nuit blanche plutôt qu’une séance de sport, vos yeux les premiers.   Et sur le banc des accusés pour cette irritation oculaire, on retrouve le chlore si typique des piscines. Mais il semble que la vérité soit un peu plus complexe que ça.   Selon les dernières études parues, ce n’est pas le chlore qui irrite vos yeux lorsque vous passez une heure ou plus la tête sous l’eau mais les chloramines. Vu le nom, vous vous dites probablement qu’il doit tout de même y avoir un rapport. En effet, les chloramines sont le résultat de la réaction chimique entre le chlore et l'ammoniac, que l’on trouve dans la sueur et dans l’urine (re-miam).   Si l’information peut surprendre, essayons de voir les choses du bon côté : le chlore joue bien son rôle de désinfectant.   Et pour vos yeux alors ? Si les irritations disparaissent généralement au bout de quelques heures, elles peuvent parfois donner lieu à une conjonctivite chimique. Pour éviter d’en arriver là et pour que votre regard soit aussi apaisé que vos muscles après la natation, je vous donne quelques conseils :   - Les lentilles de contact ont tendance à augmenter l’irritation de l’oeil. Il est généralement conseillé de les enlever pour nager.   - Les lunettes de natation, même si elles ne sont jamais totalement étanches, sont votre meilleure protection contre les yeux rouges.   - Après votre séance, vous pouvez rincer vos yeux avec un sérum physiologique.   Enfin, de plus en plus de piscines proposent d’autres solutions que le chlore pour désinfecter l’eau, notamment l’ozone. Si certains et certaines verront cela d’un bon oeil, beaucoup risquent d’avoir du mal à ne plus associer l’odeur du chlore aux joies de la natation !

Vous voilà donc préparé·e à toutes les situations lors de vos séances de natation ! N’hésitez pas à nous partager vos conseils et astuces pour des entraînements sans désagréments et dites-nous si cet article vous a plu.