Les 7 blessures de courses les plus gênantes

Le tendon d'Achille est le tendon le plus épais et le plus résistant du corps humain. C'est aussi celui qui doit endurer le plus pendant la course. Il part du muscle du mollet et va jusqu'au talon. Vous souffrez d'une tendinite ou d'une inflammation du talon d'Achille ? En général, vous ressentez surtout une douleur juste au-dessus du talon, au niveau de l'attache du tendon. Au début, la douleur ne se ressent qu'après l'entrainement. Vous faites la sourde oreille face à la douleur ? Il y a alors de fortes chances qu'elle apparaisse également au début de votre séance d'entrainement. Dès que vos muscles se réchauffent, la douleur disparaît comme neige au soleil. Dans le pire des cas, la douleur est présente avant, pendant et après l'entrainement et le tendon est raide. Vous ressentez cette raideur surtout au réveil ou lorsque vous êtes resté assis pendant un certain temps.

Votre tendon d'Achille vous fait souffrir ? Laissez-le se reposer et pendant quinze jours optez pour un autre sport moins exigeant, comme la natation. Vous n'avez pas confiance ? Demandez immédiatement conseil à un médecin du sport ou à un physiothérapeute. Les blessures du tendon d'Achille sont des blessures de course très gênantes et plus tôt vous intervenez, mieux c'est.

Les ischio-jambiers sont un groupe de trois muscles situés à l'arrière de la cuisse. Ces muscles partent de la fesse et vont jusqu'à l'arrière du genou. Vous ressentez une douleur aiguë et soudaine à l'arrière de la jambe pendant une séance d'entrainement ? Vous êtes sûrement victime d'une blessure aux ischio-jambiers. L'un des trois muscles de votre ischio-jambier a été étiré ou déchiré. Une blessure à l'ischio-jambier peut être aiguë ou chronique. Une blessure aiguë se produit soudainement à la suite d'un effort court et puissant, un sprint par exemple. Refroidissez la zone dès que possible et reposez-vous. Une blessure chronique des ischio-jambiers est le résultat d'une surutilisation des ischio-jambiers sur une longue période. Contactez toujours votre médecin du sport ou votre kinésithérapeute afin de traiter ensemble la blessure aux ischio-jambiers et de leur redonner de la force grâce à des exercices appropriés.

Vous souffrez d'un éperon calcanéen ? Vous le subissez non seulement pendant la course, mais aussi dans la vie de tous les jours. Vous ressentez une douleur sous le talon lorsque vous vous tenez debout ou que vous marchez pendant une longue période. L'éperon calcanéen est aussi connu sous les noms de fasciite ou tendinite plantaire. Mais qu'est-ce qu'éperon calcanéen précisément ? L'éperon calcanéen est une calcification de la plaque tendineuse de l'os du talon. Les calcifications ressemblent aux éperons que l'on utilise en équitation, d'où le nom d'éperon calcanéen. La plaque tendineuse se situe sous votre pied et va du talon aux orteils. Vous comprenez que ce tendon doit absorber beaucoup de pression, notamment pendant la course. Votre talon est très sensible et peut se calcifier précisément à l'endroit où il s'attache au tendon.

Vous ressentez une douleur lorsque le tissu entourant la calcification s'enflamme en raison d'une surcharge ou d'une charge déséquilibrée. Au début, cette douleur survient principalement lorsque vos muscles ne sont pas encore échauffés. C'est-à-dire au réveil et au début de votre entrainement. Ne courez pas malgré la douleur, écoutez votre corps. Faites une pause. Vos symptômes persistent plus longtemps que quelques semaines ? Faites appel à un médecin du sport ou à un physiothérapeute pour un traitement adapté.

Une blessure à la cheville peut survenir sans que vous en rendiez compte. Par exemple suite à un faux pas pendant l'entrainement après avoir mal jugé un trottoir. Ou à cause d'une vilaine racine d'arbre juste à l'endroit où vous avez posé votre pied pendant une agréable course dans les bois. Le résultat est le même : vous vous êtes foulé la cheville. Votre pied glisse soudainement vers l'intérieur ou l'extérieur. Cela cause l'étirement des ligaments qui maintiennent votre cheville en place.

Heureusement, une entorse n'est pas toujours synonyme d'une blessure grave. Si vous avez de la chance, vous ne ressentirez que peu ou pas de douleur et vous pourrez terminer votre entrainement. Vous ressentez vraiment une douleur lancinante ? Vous savez déjà que c'est mauvais signe. Ne continuez pas à courir et essayez de refroidir la zone douloureuse dès que possible pour éviter un gonflement important. Ici aussi, le repos est le meilleur remède. Une fois le gonflement résorbé et la cheville à nouveau en bon état, reprenez progressivement l'entrainement.

Vos chevilles sont-elles trop faibles ? Cela les rend très sensibles aux blessures et vous en avez probablement déjà souffert. Il est important de renforcer vos chevilles autant que possible. Vous pouvez facilement le faire à la maison grâce à des exercices avec un plateau d'équilibre. Il s'agit d'ailleurs aussi d'un bon entrainement pour les personnes qui ne souffrent pas de chevilles faibles. Plus vos chevilles sont fortes, mieux c'est !

Un claquage est causé par une surcharge du muscle du mollet. Cette blessure de course peut aller d'une petite fissure dans le muscle à une véritable déchirure. Un claquage peut être aigu et survenir suite à un sprint, un saut ou l'escalade d'une côte pendant votre course, vous ressentez alors soudainement une douleur vive ou brûlante dans le mollet. La blessure peut également s'installer progressivement. Pendant et après l'entrainement, vous ressentez alors une douleur lancinante dans les mollets. Cette douleur ne s'estompe pas, le claquage n'est pas causé par un mouvement soudain, mais par une surcharge à long terme pendant l'entrainement. La fissure se guérit généralement d'elle-même en refroidissant et,comme vous vous en doutez certainement, en vous reposant.

La course à pied est un sport merveilleux, mais le risque de blessure est toujours présent. Les blessures liées à la course à pied sont toujours gênantes, car elles vous empêchent de pratiquer pleinement votre sport préféré. Certaines des blessures courantes liées à la course à pied sont la périostite tibiale, les blessures du tendon d'Achille et le genou du coureur. Vous connaissez maintenant les symptômes de celles-ci et de 4 autres méchantes blessures de course. Pour réduire le risque de blessures liées à la course à pied, progressez dans votre entrainement lentement, utilisez les bonnes chaussures de course, musclez-vous avec des exercices adaptés et écoutez votre corps. Vos débuts de symptômes vous inquiètent ? Consultez impérativement un médecin du sport ou un physiothérapeute. Ils savent exactement comment traiter les blessures liées à la course. Nous vous souhaitons de nombreux kilomètres de course sans blessures.