Les bienfaits du sport collectif pour les enfants
Un enfant actif est souvent en meilleure santé, plus alerte et mieux reposé.

L’activité physique quotidienne est capitale pour les enfants, elle stimule leur croissance et améliore leur santé physique et mentale. Le sport est également un excellent moyen de gérer le stress et de lutter contre les angoisses. Un enfant actif est souvent en meilleure santé, plus alerte et mieux reposé.
Les bienfaits des sports collectifs pour les enfants
Au-delà des bienfaits physiques, le sport (plus particulièrement les sports collectifs), est une excellente école de la vie. Il favorise le développement de l’estime de soi, la confiance en soi et permet aux enfants d’être acceptés par leurs pairs, en trouvant leur place au sein d’un groupe.
Le sport est important aux yeux des enfants, notamment chez les jeunes garçons qui l’utilisent pour se mesurer les uns aux autres. De manière générale, les enfants qui pratiquent des activités sportives sont plus sociables et s’intègrent et s’adaptent plus facilement à leur environnement.
L’importance du rôle des parents et de l’éducateur
Le rôle des parents et des éducateurs réside donc dans le fait d’aider les enfants à réussir dans un sport qui contribuera à leur valorisation et à leur intégration dans la société. Tous les enfants peuvent réussir dans une discipline ou une autre, il faut prendre le temps de trouver celle qui suscitera l’engouement et du plaisir pour l’enfant.
Il n’est toutefois pas nécessaire de « pousser » un enfant à performer. Sachez que pour un enfant de dix ans et moins, le succès consiste à obtenir de bons résultats en fournissant des efforts : « je me suis entrainé et j’ai réussi à faire 5 jongles », « aujourd’hui j’ai réussi à marquer un panier », « j’ai réussi à faire des services sans toucher le filet ! »
Résultats et aptitude
Pour les enfants, la réussite ne relève en aucun cas des aptitudes, qu’ils n’appréhendent que très lentement, mais de l’effort. Ils commencent à se comparer entre eux vers 6 ou 7 ans en se demandant s’ils peuvent faire les mêmes choses qu’eux. Les challenges qu’ils se donnent et le niveau de difficulté dépendent de la capacité des autres à exécuter un exercice : « marquer un panier à 3 points est difficile parce qu’il n’y a que trois personnes qui parviennent à le faire ».
Les enfants ne commencent à différencier l’aptitude, la chance, l’effort et le talent que vers l’âge de 12 ans. Ils ne parviennent en général que difficilement à évaluer leurs aptitudes et ont besoin du regard des autres pour mesurer leurs progrès et leur situation par rapport au groupe.